vendredi 12 août 2011

Dans le journal en espagnol

Les jeunes du groupe d'Autun ont été interviewés pour le journal local, Diario de Burgos
Voici une traduction d'une partie de l'interview, et les photo accompagnant l'article.



1. Avant de descendre de l'autobus, on leur remet un bracelet, un plan de la ville et un programme de la journée
2. Enfin à la maison. La famille de Fernando Rodriguez Porres et de Perla Esteban héberge le séminariste Hervé (à gauche), le jeune Baptiste et l'enthousiaste Florian (à droite). Leur fils Mateo, volontaire, les accompagne.


JOURNÉES MONDIALES DE LA JEUNESSE | BURGOS, DIOCÈSE D'ACCUEIL 

Oh, la la! nous voilà!

Environ 2.000 pèlerins venus de différents coins du monde se sont retrouvés à Burgos, et se préparent déjà pour les Journées Mondiales de la Jeunesse , qui se tiendra la semaine prochaine à Madrid. Les écoles, les résidences et 600 familles les accueillent.

Florian a 19 ans et vit à Autun (France). Il est sans emploi et a décidé de participer aux JMJ pour répéter l’«incroyable» expérience qu’il avait vécue il y a trois ans à Sydney (Australie) lors des précédentes Journées Mondiales de la Jeunesse avec les 223 000 autres pèlerins venus du monde entier. Après le trajet qu’il a fait jusqu’à Burgos, il est ravi, et sans lâcher le chapeau qui leur sert de signe de ralliement, il est le premier à encourager ses compagnons avec des chansons et des rires. Pendant les quatre jours qu’il passera à Burgos, il partagera le toit de  Mateo et Bruno, frères jumeaux de 16 ans qui se sont portés volontaires et qui ont «convaincu» leur famille d’accueillir dans leur maison trois pèlerins : Florian, Hervé et Baptiste. «Ce sont eux qui nous ont fait accepter, raconte Perla Esteban, la mère de la famille. Ils travaillent à la préparation de ces journées depuis qu’ils ont fait leur confirmation l’année dernière et, bien sûr, ils nous ont convaincus de nous impliquer aussi. Après avoir vu comment ils se sont sacrifiés pour lever des fonds pour aller à Madrid, nous ne pouvions qu’accepter », ajoute-t-elle aussitôt après avoir reçu ses invités.
Hervé est le plus grand des trois, les yeux bleus. Il a 25 ans, vient également d’Autun et est séminariste. Il fait ce voyage « pour passer du temps avec les jeunes» et, bien sûr, pour assister aux JMJ avec le pape. Cheveux blonds et visage serein, Hervé connaît un poco notre pays parce qu’il a déjà fait le chemin de St Jacques. C’est probablement avec le même le sac à dos qui l’a accompagné dans ce pèlerinage qu’il est venu aujourd’hui, épuisé par la chaleur, au seuil de ce qui sera «l’événement le plus important pour les jeunes chrétiens», une journée qui se répète tous les trois ans dans le monde.

Impliqués
Mateo et Bruno sont nerveux toute la journée. On leur a expliqué leur mission, mais ils veulent faire de ces journées dans leur ville un évènement, qui allie joie, fraternité, amitié, jeunesse, travail, foi ... Le programme d’activités est très serré, et il y a toujours un peu d’imprévu. Il faut savoir improviser, se décider rapidement, se consulter ... Même si les organisateurs ont la situation bien en main.
Le troisième pèlerin qui a été accueilli dans la maison de Rodriguez Esteban est Baptiste, le cadet du trio, seulement 17 ans. Il est  étudiant et se souvient de la ville de Burgos pour y être allé en voyage scolaire il y a deux ans.  Il connaît quelques mots en castillan et il comprend mieux l’espagnol, mais pour le moment il est juste épuisé. Il aspire seulement à poser son sac à dos, à prendre une douche ...  et à poursuivre l’expérience.
Les trois garçons ont voyagé dans un groupe venu d’Autun avec 111 pèlerins qui ont été distribués dans les familles liées aux paroisses de Rosario, San Pedro de la Fuente, Sainte-Agathe, Saint-Étienne et Saint-Jean-Baptiste. Le groupe est accompagné par l’évêque d’Autun, Benoît Rivière, qui séjourne avec les religieuses bénédictines de Saint-Joseph.
Ils sont tous épuisés - le voyage a été long, trop long - mais l'enthousiasme est intact. Ils ont pourtant encore devant eux une longue semaine au soleil avant de rejoindre le pape à Madrid. Peu importe - les quatre jours qu’ils passent à Burgos sont pour eux comme de petites vacances, à proximité de la capitale. 
(...)

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