Après l'accueil du Pape jeudi soir, les pèlerins se préparent à vivre les derniers jours à Madrid avant le grand rendez-vous à Cuatro Vientos. en attendant, la vidéo du JT de 13h de ce vendredi revient sur les impressions des JMJistes après l'accueil du Pape Place Cibeles : cliquez ici
Vendredi, l'évènement de la journée a été le chemin de croix en compagnie du Pape Benoît XVI. Une fois de plus, c'est sur la place Cibeles que les pèlerins se sont rassemblés. Ce moment de ferveur très intense montre à quel point cette foule enthousiaste peut aussi se montrer priante.
Lorsque le Pape arrive, tous les regards (et les appareils photos) se tournent vers lui...
Après l'enthousiasme, le recueillement, pas moins intense.
Les stations du chemin de croix étaient de véritables oeuvres d'art provenant du patrimoine des diocèses espagnols
Des jeunes des 5 continents ont porté la croix à tour de rôle. Certains venaient de pays où les chrétiens sont persécutés.
Extrait du reportage du journal La Croix sur ce Chemin de Croix :
Sur la plaza de Cibeles, tandis qu’un mince filet de nuages s’étend sur Madrid, la ferveur est saisissante. Lovés à même le sol, les bras joints contre les genoux, pèlerins, religieuses en habit, prêtres suffocant sous des chemises sombres, familles madrilènes avec enfants, tous semblent vivre avec une intensité rare le chemin de croix qui leur parvient grâce à plusieurs écrans géants. Au milieu de la foule, une jeune fille, soudain, incline la tête, absorbée dans sa prière. Après l’après-midi exaltée d’hier, pour accueillir le pape, ce qui se joue aujourd’hui relève manifestement davantage de l’intériorité. Le contraste entre les deux rassemblement est très net. Et si les paupières se ferment parfois, ce n’est pas seulement à cause de la fatigue, inévitable, après plusieurs jours de « fiesta » madrilène. C’est surtout, comme le confie un prêtre, parce que « ce chemin de croix résonne de façon particulière pour ces jeunes confrontés aux difficultés de leur temps ». « Nous sommes en train de vivre une expérience spirituelle très forte, dit Diego, colombien de 20 ans. J’ai l’impression de mieux comprendre les choses, comme si tout devenait évident avec la présence du pape. Cela me pousse à revenir à l’essentiel. »
Regardant la foule, le P. Thierry Anne, responsable du Réseau de jeunesse ignatien, ne cache pas son émotion : " Cela me rappelle le chemin de croix qui avait transfiguré Paris en 1997. On se parle sans se connaitre, on se salue : qui d'autre que l'Église peut entraîner autant de monde tourné, non pas vers lui-même, mais vers les autres."Demain, c'est la marche vers Cuatro Vientos et l'installation pour la soirée avec Benoît XVI...
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